Spécial Mickaël

2009
07.09

Impression de maman :

Quelle idée Mickaël de décéder pendant notre voyage aux US.
Apparemment d’après les mails que je reçois de France, ton décès a suscité plus d’émoi au moins en France qu’a Los Angeles.  Peut être que les journalistes américains ont plus d’informations à se mettre sous la plume en ce mois de juillet. Nous n’avons aucunement entendu parler de Sarkozy. Nous avons deviné son arrivée dans un jet bleu blanc rouge que nous avons croisé à l’aéroport à Los Angeles lors de notre départ pour la Nouvelle Orléans.

En fait nous n’ avons aucunement été géné dans notre voyage par ton déces.

J ai bien acheté plusieurs revues mais je dois dire que Charlotte me les a traduites très vite et non littéralement. Je regarde les tristes images. Et ce soir on ne savait encore pas si tu étais incinéré et si tu étais bien présent hier soir lors du MJ Memorial.

Je l’ai suivi sans le son à la télévision. Nous en saurons peut être plus dans les jours qui viennent.

A suivre !

Des plantations à la ville morte

2009
07.08

8 Juillet 2009

Attention, cet article est l’œuvre intégrale de Kikou ! Aucune dédicace particulière !

Nous voilà dans la voiture pour la route des plantations. Suivant les conseils du routard, nous nous arrêtons chez Laura.

Cette plantation créole tenue par 2 familles françaises pendant plus de 180 ans témoigne d une grande partie de l’histoire de la Louisiane.

Principales informations à retenir :
– le business, c’est la famille et la famille c’est le business (la plantation est une affaire familiale, n’y travaillent que la famille et ses esclaves et si tu ne souhaites plus travailler dans la plantation, tu ne fais plus partie de la famille et tu ne vis plus dans la plantation ! Je vous assure que Kikou est a jeun et que sa phrase est censee !)

– le business est une affaire de femmes (les femmes sont plus intélligentes que les hommes, désolée messieurs, c’est la guide qui nous l’a dit!)

– les esclaves ont un prix (de $10 000 le simplet a $100 000 l’homme fort et vigoureux, à vous de vous estimez maintenant !!!)

– une plantation se mesure en millions de m2… (a perte de vue)

– que cultive-t-on sur ces plantations ? Soit de la canne a sucre, soit du coton…

– une plantation est par définition créole, donc très colorée et surtout pas américaine. Tout est fait pour n’avoir aucune similitude avec le monde industriel.

La guide fort sympathique ne parlait malheureusement pas français, au grand désespoir de maman, Bisounours et Pauline. Mais heureusement, un petit livre en français leur traduisait toutes les choses intéressantes à retenir.

Charlotte, dont c’est l’anniversaire ce jour, avait la lourde charge de tout planifier. Rassurez vous malgré son age avancé, elle est toujours aussi belle ! Pour l’événement, elle nous a dégoté un petit restaurant fort original. En effet, nous entrons par une petite boutique ou vous pouvez observer la vie des crevettes dans une bassine dont la propreté n’inspire pas vraiment confiance… Ensuite, vous passez dans une deuxième salle puis dans une troisième ou pour la première fois depuis notre arrivée, personne ne vient vous placer (à moins que nous n’ayons été trop pressés, nous ne le saurons jamais !!!)

Le routard nous avait dit que nous pouvions demander la carte en francais. Le seul souci, c’est que même en francais, difficile de savoir ce qu’il y aura dans notre assiette… Le patron nous a alors fait gouter du caiman, d’apres maman, cela ressemble à du thon, d’apres Tino, c’est de la viande… Toujours le conflit entre amateurs et non amateurs de poisson !!!
Finalement, personne ne choisira ce plat. Salades pour les filles et Christophe, Burger pour Bisounours et Po Boy a l’alligator pour Tino.

Toujours aussi discrets, les Groseilles se mettent au chant… happy Birthday to you… en honneur a Lala. Grace a cette merveilleuse prestation, nous avons eu droit a l’unique dessert de la carte, un pudding arrose de rhum et de whisky qui avait une drole d’allure… pas franchement appétissante… Mais ce fut si gentiment offert qu’il a bien fallu le gouter… Finalement tout le monde a adoré…

Nous voila repartis le ventre bien rempli, personne n’est encore malade… en direction de la ville morte. Vous vous demandez surement de quoi je parle… Je parle de la capitale de la Louisiane… Oui oui la capitale. Baton rouge, la ville ou tout ferme à 4 heures de l’apres midi.


Ainsi à notre arrivée dans le pseudo centre ville vers 18h30, apres une baignage agitée dans la piscine de l’hôtel, nous n’avons croisé personne, même sur les marches de la mairie, et n’avons trouvé aucun magasin…

Heureusement pour maman, elle n’a pas perdu sa journee elle a pu voir une fusée !! Elle attend désormais avec impatience les fusées de Miami !!!

Il a fallu se rabattre sur le seul lieu de vie : le Hollywood casino.
Voici une des vues du casino flottant sur le Mississippi.


Maman, convaincue de la chance de Pauline, l’incita à dépenser ses derniers dollars. Malheureusement pour elle, ils sont desormais bel et bien perdus !!! Fait exceptionnel ce jour, nous allons déguster notre troisième repas de la journée… C’est bien parce que Charlotte fête son 27eme birthday !!! Ce sera un All you can eat, il s’agit d’un buffet à volonté qui met tout le monde d’accord.
On a encore failli se faire arnarquer à la caisse… qui nous comptait le prix du dimanche… Difficile d’être touriste dans ce pays!!!

Nous sommes alors retournés dans notre charmant hôtel pour faire notre valise pour la 9eme fois, ca commence à être difficile de les fermer même apres avoir commencé à abandonner le shampoing, le dissolvant…

Demain, c’est le départ pour Miami et ses requins. Il serait temps que Pauline bronze un peu car on va finir par croire qu’elle est partie au pôle Nord…

Cela sent la fin des vacances… Snif !

A bientot at Miami Beach !

A vos commentaires, ils se font de plus en plus rares !!!

Du jazz aux aligators

2009
07.08

6 et 7 juillet 2009

Tout d’abord, nous souhaitons dédicacer cet article à deux de nos précieux lecteurs, Maxime et Julien G. du 12 r F – LYON. Nous n’en disons pas plus pour respecter leur anonymat, ils se reconnaitront. Nous espérons que vous allez aimer ces quelques images !

Lundi 18H : nous prenons possession de nos chambres à l’hotel Château lemoyne de la rue Dauphine. Hôtel très typique qui a du avoir une certaine classe dans les années 80 mais qui demanderait sans doute une réfection. Bien sur, passer du style moderne class au style rétro typique a été un peu difficile pour notre Tino. Fin de l’écran plat pour la télé cathodique ! Fini le jaccuzzi et place à la petite piscine classique 12m*5m !

Les valises déposées, nous décidons d’aller visiter le vieux carré : the French Quarter. Quelle est notre surprise de découvrir à tous les coins de rue des musiciens, noirs pour le plupart et très bruyants aussi. Deux clans les amateurs de poissons sont particulièrement attirés par les seafood et ne laissent pas le choix aux amateurs de viande de choisir le restaurant de ce soir. Après un essai raté dans un restaurant classe où la famille Groseille n’a pris que des verres d’eau du fait de l’absence de « po boys » (sandwichs typique de la Nouvelle Orléans), nous nous sommes rabattus sur un restaurant sans doute excellent du fait de la longue file d’attente devant sa porte. Nous étions assis, verre d’eau face a nous, et il a fallu pretexter une carte incomplète pour partir de ce super resto chic, et évidemment qui a dû se charger de cette lourde tâche, ceux qui savent aligner deux mots en anglais !!! Merci Lala, merci Christophe !

Finalement, nous rentrerons 15 minutes  plus tard dans un lieu très typique avec de multiples écrans plats, des néons et des nappes vichy couleurs noire et blanche. Quelle surprise lorsqu’on nous proposa des huitres classiques ou huitres frites pour accompagner nos pichets de bière ! Le groupe des amateurs de crustacés a apprécié, surtout les huitres frites, accompagnées d’une sauce délicatement relevées à l’ail. Les huitres fraiches etaient a priori deja tuees et avaient donc un gout bizarre ! Il faut même préciser que l’un des groseilles habituellement non fan des crustacés est tombé sous le charme de l’huitre frite. Il s’agit de Christophe. Les deux autres rebelles n’ont pas cédé, faut pas rever !!! Ils ont en revanche, commandé un plat dont nous ignorons totalement la fabrication. D’après Tino, il s’agit de frites à la graisse de bœuf saupoudrées de gruyère râpé. Nous ne saurons pas en commander ailleurs, ignorant totalement le nom et la composition de ce fameux met.

Pour la suite, maman qui adore le crabe (vous vous en souvenez, c’était à SF) a donc récidivé. Mais quelles surprise, le crabe était pané, fourré et frit. Il est resté pratiquement intacte dans son assiette. Pauline a commandé un « sea po boy » qui est également arrivé en forme de crabe frit. Finalement seules les crevettes frites et les viandes étaient mangeables. « La viande est décidément une valeur sure » dixit Tino.

L’ambiance de ce café était malgré tout, vous l’avez compris, très sympa. D’ou une petite seance photo !!!

Ensuite nous avons cherché une glace typiquement française dans le French quarter. Nous avons arpenté les rues bruyantes, animées (femmes presque nues) et découvert la tradition du collier. De multitudes de colliers bon marché, multicolores (par exemple, grosses boules de Noel) sont à vendre dans les magasins. Ce sont les garcons qui les achètent pour les donner aux filles qui en échange doivent dévoiler leurs seins. Eh oui, nous sommes à la Nouvelle Orléans. Que reste-t-il de notre France Bonapartiste ? et la fleur de lys (emblème de notre royauté) que nous voyons pourtant partout ici ne semble plus avoir une grande importance aux yeux des Americains d ici ?!!!

En guise de glace, les Groseilles n’ont trouvé que des cocktails glacés et alcoolisés : Daquiri, Margarita, Limonade Extreme, Mango…

D’ailleurs, a noter que le Daiquiri a été fatal à maman, qui a eu bien de la peine pour rentrer seule sur ses jambes.

Et pourtant elle n’avait bu que le tiers de son gobelet. Quant à Tino, il nous a fait son épisode du « moins de 21 ans ». Nous vous raconterons à notre retour.

Vous l’avez compris la journée s’est achevée, sans glace, dans un état d’ébriété pour certains et pour tous, beaucoup d’images colorées dans les yeux et de notes de jazz dans les oreilles.

Mardi 7 :

La famille Groseille est partie à la recherche de la Boulangerie sans GPS mais avec le Guide du Routard dans les mains. Le guide annonçait à 20 minutes de l’hôtel, une boulangerie française avec pains au chocolat géants, brioches, boissons de chez nous… Même Tino qui rouspète d’habitude pour marcher en ville était empressé d’arriver. Ce fut plutôt 25 minutes de marche pour découvrir que le boulanger français était reparti en France. Adieu broches, pains au chocolat… Dépités, nous retournons à l’hôtel, nous promettant d’écrire au guide du routard. Finalement nous déjeunerons chez Annette, tout proche de l’hôtel, sans Bisounours, et ce fut le « meilleur petit déjeuner » dixit Charlotte. Notre bisounours a préféré fuir Annette ‘s Restaurant prétextant une drôle d’odeur… Totally false !!!

Puis, la famille Groseille a décidé de partir à la rencontre des alligators. Pour cela, nous avons pris un ticket pour visiter un « bayou » !

Celui-ci est le seul faux de la reserve, je vous assure !!!

Nous avons embarqué sur un bateau au moteur très puissant et nous avons visité durant 2 heures un site merveilleux, bien que très chaud et humide. Il faut vous préciser que depuis que la famille Groseille est en Louisiane, elle supporte une chaleur étouffante et coule sous l’humidité ambiante, un vrai hammam permanent. Alors, autant dire que votre petite canicule française nous fait bien rire !!! Mais nous compatissons !!!

Les alligators, nous vous laissons découvrir les photos.

Et surtout ne croyez pas que ce sont des faux. Christophe et Bisounours ont même pris un bébé de 1 an et demi dans les mains. Et d’après eux, ce bébé était un peu agressif. Il fallait lui serrer le cou pour ne pas se faire mordre. Christophe aurait bien essayé de mettre ses doigts dans sa bouche mais quand même. !

Nous n’avons jamais approché de si prés d’aussi gros crocodiles. Dans les marais, nous avons vu de tres pres un croco de 82 ans, il faisait au moins 2.5 metres de long !

Même au parc de la tête d’or où maman dit y être allée tous les dimanches après midi de sa jeunesse, le crocodile n’était pas aussi vivant ! C’est dire !!! Ce fut une promenade fantastique, malgré l’incompréhension ambiante de l’anglais pour certains. En effet, rien n’est traduit. Soit tu comprends, soit c’est tant pis pour toi… Les Americains ne font meme pas l’effort de parler doucement… A nous de nous adpater !

Nous avons egalement croise quelques maisons toujours habitees par les locaux, maisons qui ont cependant dû être reconstruites à la suite du cyclone. D ailleurs, la maison à votre droite est à vendre pour la petite somme de 130 000 dollars. Elle comporte 3 chambres, un petit port et un acces direct sur les marécages et les 1 000 000 de crocodiles vivant dans ces eaux ! Si vous souhaitez la visiter, faites le nous savoir !!!

De retour à la New Orléans, nous sommes tombés sur le premier Mac Do car Maman et Pauline étaient en totale hypoglycémie ; il leur fallait un burger de suite ! La dependance commence !

Du fait de l’humidité ambiante, les Groseilles ont alors décidé d’aller se jeter dans la piscine de l’hôtel (grande pour un hôtel de centre ville, dixit le Routard !) L’eau était très chaude et ce fut un moment agréable. Tino a pu jeter Charlotte, presque habillée dans la piscine. Vraiment, aucun respect pour les plus vieux… même la veille de leur birthday !

Puis, nouvelle excursion dans la nouvelle Orléans, Maman veut aller visiter le quartier « bobo » de la ville. Vous savez bien sur qu’un cyclone Caterina a ravagé la Louisiane en 2005. Eh bien, sachez que le « cable car » ne circule plus depuis ces désastres ! C’est un jésuite rencontré dans l’arret de bus qui nous a expliqué cela, et qui nous a proposé de prendre le ferry qui traverse le Mississippi. Nous avons eu du mal à nous séparer du jésuite (Tino n’a même pas voulu dire qu’il venait des Maristes !) mais il faut avouer que son idée était excellente, surtout de nuit car nous avions une vue splendide sur la ville éclairée. Quelques fusées, oui quelques fusées encore pour maman !

Notre repas du soir devait se dérouler dans un restaurant conseillé par le guide du bayou. Mais vue l’heure tardive, nous nous sommes arrêtés au seul restaurant encore ouvert car ici après 21H30, on ne peut que boire ! Ce fut tout de meme très sympa et très bon pour une fois. Presque français…

Nous sommes rentrés à l‘hôtel en admirant de nombreuses maisons en bois, très typiques, toutes différentes les unes des autres. Nous etions en fait toujours dans le quartier francais… en témoigne cette photo !

Nous avons vraiment beaucoup aimé la nouvelle Orléans avec son Mississippi si gigantesque. Et a l’heure où nous vous écrivons, nous sommes en route pour Bâton Rouge et nous venons de traverser une nouvelle fois le Mississippi mais en voiture cette fois ci !

Suite au prochain épisode

Los Angeles and Santa Monica

2009
07.06

3, 4 et 5 juillet 2009

Nos trois journées à Santa Monica ont été plutôt orientées détente et découvertes !

La première matinée, celle du 3 juillet 2009
Constitution de 3 groupes,

Le premier, Charlotte alone, part courir sur la plage puis revient à pied le long de Venice Beach. Cette rue, très animée, rassemble un certain nombre de gens « curieux » : vagabonds, artistes, marchands de rue, masseurs, tireurs de cartes…
La rue est d’un coté bordée par des petites boutiques de fringues pas chères, made in China, de valises, de souvenirs, de cartes postales ou de petites cabanes vendant de la bouffe pas chère (mais question hygiène, bof!)… L’autre coté de la rue (coté océan) est à la disposition des « temporaires » : peintres (ou presque), diseurs de bonnes paroles, vendeurs de produits artisanaux (bijoux, lampes, photos des buildings que l’on peut trouver plus communément chez nous à Ikéa) … Maman et Rémi diront le lendemain que cette rue rappelle la révolution hippie de mai 1968… Maman ira jusque à dire : « Ils ont quelques années de retard ces Américains ! » Bref, Atmosphère assez dépaysante !

A vous de juger :

Le deuxième groupe, celui des shoppers (Christophe et Pauline) part à la recherche d’un grand magasin en vue d’un pique nique au bord de l’océan Pacifique. A mort les hamburgers et les hot dogs, vive le poulet roti et les babybel… Eh oui, ils ont réussi à en trouver même de l’autre coté du globe… Par contre, pour les avoir goûtés, ils n’ont pas franchement le même goût qu’en France, ils me paraissent davantage stérilisés !!!

Le dernier groupe (Anne, Rémi et Tino) est parti à l’aventure… En sortant de l’hôtel, ils ont tourné à droite sur Ocean Street puis à gauche dans Broadway pour enfin tomber sur the 3rd Street, une rue piétonne très vivante. Mais alors, pas du tout comme Venice Beach. Cette fois ci, la rue est bordée de grands magasins avec des vitrines plus « chics » : Apple Store, Aber Crombie (vous vous en souvenez peut être, le magasin de Tino), H & M, Gap, Benetton, Old Navy… Dans cette large rue piétonne, beaucoup de fast food, mais aussi des restaurants du monde (français, italien, mexicain, japonais) sont très fréquentés. Pour rendre la rue encore plus vivante, des artistes (cette fois-ci plutôt « bons ») dansent, chantent, peignent…

La matinée passée, nous nous somme retrouvés à la piscine pour quelques instants de détente. Le temps était brumeux et même si l’eau de la piscine était chaude, il fallait être très courageux pour sortir de l’eau, le petit vent ayant vite fait de vous rappeler à l’ordre ! Mais si vous reprenez les photos de l’article précédent, vous conviendrez que se rendre dans un lieu si idyllique et ne pas se baigner relève de l’absurdité ! C’est donc pour cette raison que nous avons bravé le vent et la brume pour profiter de la piscine et du jacuzzi… sans toutefois omettre de laisser son peignoir sur le transat tout proche ! Pas fous les groseilles !

Après ces instants détente, nous voici repartis en direction de la voiture. Christophe et Pauline nous ont fait tellement envie avec leur poulet roti que nous avons décidé de nous rendre au supermarché pour acheter de quoi petit déjeuner les prochains matins…
Nous avons donc arpenté les rayons du supermarché. Mais rapidement, tellement le magasin était climatisé. On se serait cru chez Métro sauf qu’à l’entrée aucune doudoune n’était à la disposition des clients frileux ! Nous avons tout de même eu le temps de nous apercevoir que le magasin était très loin des supermarchés français pour notamment les raisons suivantes :
– médicaments en libre service : rien de plus facile que de se procurer de l’advil, voire autres substances plus fortes.
– des gateaux particuliers, plein de crème et en forme de vedettes de dessins animés !

– les américains semblent très en retard coté laitages : juste quelques yaourts, nature ou à la fraise. Pas possible de trouver les îles flottantes, les gervita, les mousses au chocolat, ou encore les compotes pom’potes (eh oui, moi je les adore !)
– le rayon du pain parait similaire, mais c’est une illusion… Il suffit de goûter la pseudo baguette française pour s’apercevoir que l’on n’est pas dans une boulangerie, même industrielle !
– pas de nombreuses tablettes de chocolat comme chez nous, simplement une multitude barres chocolatées (mars, snickers, kitkat… et là je ne vous parle que de celles que je connais et dont je me souviens, c’est dire!)

Enfin, nous avons quand même acheté de quoi se faire un petit déjeuner digne de ce nom : gateaux, pain de mie, nutella, rice krispies (nous sommes adaptes de ces petits grains de riz dans la famille!) et donuts pour les plus courageux ! Maman a voulu essayer et elle a bien regretté ! Je l’avais prévenue mais que voulez-vous, il n’y a que par sa propre expérience que l’on apprend, n’est ce pas !

A la fin de la journée, nous avons testé un restaurant mexicain de la 3rd Street. Pauline et Christophe ont bu un cocktail, digne de ce nom (au moins 1,5 L de cocktail à la fraise que nous avons donc tous gouté !).

Puis, nous avons copieusement mangé, sans pouvoir toutefois finir notre assiette. A noter que cela commence à devenir monnaie courante. Trois solutions pour justifier ce phénomène (assez atypique chez les groseilles il faut l’avouer!) : soit nos estomacs se sont vraiment retrécis (à force de sauter des repas!), soit nous commençons sérieusement à être ecoeurés de cette nourriture riche, sans légume mais avec de la sauce partout (« mamy, n’oublie pas de préparer ta blanquette de veau pour notre retour » dixit Tino), soit enfin, les proportions sont adaptées aux Américains et non aux Français ! Personnellement, je penche pour un mixte des trois solutions. Mais peut être que pour Valentin, l’explication la plus plausible serait la numéro 1 !!!!

Enfin, je pense que les Américains qui viennent en France doivent trouver nos restaurants un peu « radins » en termes de proportions ! ll y a un réel décalage, je vous assure !

Après une bonne nuit, nous sommes partis en direction de Hollywood et plus particulièrement des studios Universal.

En arrivant devant les studios, nous avons constaté qu’il y avait beaucoup de monde à l’entrée des parkings. Sur les conseils de Tino, qui avait récupéré un VIP Pass à l’hotel, nous nous sommes enfilés dans la file « Valet parking ». Et là, en vrai star, un portier est arrivé pour nous faire descendre de voiture. A peine avions-nous posé le pied au sol, qu’il était déjà prêt pour aller garer notre super van… Nous avons tout de même jugé utile de demander le prix d’un tel service et là, nous avons compris que grâce à notre carton VIP, il nous suffisait de nous rendre à l’entrée du parc (pour obtenir un tampon, simple formalité) et le parking serait FREE… Quel bonheur ! Grâce à cette Valet line, pas besoin de faire la queue au parking et pas de centaines de mètres à marcher pour rejoindre le parc… Génial ! Pour autant, Christophe et Pauline étaient tout de même forts inquiets que ce service nous soit lourdement facturé ! La réplique de Pauline : « Je vous préviens, cette dépense ne rentrera pas dans les comptes communs » a même largement accompagné notre journée !!!! Pour la petite histoire, il a fallu un peu négocier pour finalement avoir le parking gratuit (le pass VIP n’étant en fait qu’une simple pub!), mais au pire c’était 25 dollars la journée, donc pas la peine de se tracasser !!!!!

Munis de nos billets d’entrée au parc, nous nous sommes dirigés vers l’attraction recommandée de visiter en premier : la visite des studios ainsi que la présentation des décors et la démonstration de certains effets spéciaux. Toujours grâce à notre VIP Pass, nous avons eu le privilège de ne pas faire la queue annoncée de 45 minutes… Je pense en fait que nous avons eu la chance de bénéficier de l’absence plus que temporaire du gars qui faisait passer les vrais VIP… Alors qu’il s’était absenté quelques instants, nous nous sommes faufilés derrière des Asiatiques, qui eux pour le coup avaient des badges VIP autour du cou !
Pendant ce studio tour, nous nous sommes aperçus que les réalisateurs savaient bien nous berner ! En fait, pas besoin d’être à New York pour filmer Central Park, une des allées du parc est reconstruite dans les studios Universal ! De plus, « ls dents de la mer » ont été tournées dans un bassin minuscule, pas besoin de l’immensité de la mer !…

Un décor enneigé ci-dessous,

Puis, un remake de Psychose : le personnage mettant un cadavre dans son coffre !

Un robot que Tino affectionnait tout particulièrement !

Nous avons aussi aperçu Whisteria Lane, le célèbre quartier des Desperate Housewives ! C’est également bien plus petit que ce que la serie laisse imaginer sur les écrans !

Ici, un décor pour un film catastrophe, ne vous inquiétez pas c’est du faux !!!

Après cette visite très intéressante, nous avons continué notre chemin dans le parc par le cinéma en 4D de Shrek, l’attraction dynamique des Simpsons, la promenade à travers le pays des dinosaures de Jurassic Parc qui se termine en une chute vertigineuse dans l’eau (une sorte de très grande rivière canadienne où nous ne pouvons ressortir que tremper !), le roller coaster de la Momie et le spectacle humoristique mais instructif sur les effets spéciaux…

… tout cela en rencontrant sur le passage des personnages célèbres… Vous les reconnaissez !?!

Nous avons passé une très bonne journée au parc, nous mesurons désormais mieux certaines composantes de nos films ou séries préférée. Le seul regret de maman et Rémi aura été que rien n’était traduit en français, seul le studio tour était proposé en espagnol, mais entre l’anglais ou l’espagnol, mon coeur balance, n’est ce pas maman… Donc pas toujours facile de comprendre !

La journée s’est achevé par l’acquisition d’un gobelet SpongeBob pour Charlotte et Pauline et d’un SpongeBob en peluche pour le petit Tino !

C’est la mascotte ici ! Comme dirait Tino, « le gars qui a inventé Bob, il est peut être « félé », mais il a bien réussi son coup ! »

Autre photo d’art ! maman sur les lèvres de Marylin !

Nous avons ensuite rejoint Hollywood Boulevard et ses fameuses étoiles.

Au fait, vous connaissez cette montagne, vrai ou faux ?!

Revenons aux étoiles, un vrai jeu de piste a alors été lancé ! Qui connait le plus de noms ? Qui trouvera en premier un français ? Autant dire qu’aucun de nous n’est vraiment sorti vainqueur, à part Mickey Mouse, Brad Pitt, Marylin Monroé, Donald ou Mickael Jackson… nous ne connaissions pas grand monde… Et aucun nom français n’était présent !
Des personnages étaient également présents à travers Hollywood Boulevard, en chair et en os, ou bien en acier !

Puis, le jeu de piste fut suivi d’un marathon photo avec nos étoiles préférée..

En voici quelques unes !

Nous nous sommes tout de même recueillis sur l’étoile de Mickaël, entourée de peluches, de lettres anonymes, de banderoles et de multiples présents !

Nous avons ensuite fait l’acqusition d’une valise (vous vous souvenez certainement que le sac OL acheté à l’aéroport de Lyon est désormais hors d’usage !). Puis, nous avons repris la voiture avant de rentrer à l’hotel via Beverly Hills (colline de la banlieue chic de LA) Vue sur la ville plutôt sympa.

Nous avons traversé de beaux quartiers, aperçu de belles villas, peut être celle de Brad Pitt, mais nous n’en savons rien !

La fin de la journée s’est achevée par une petite virée dans le jacuzzi puis par un gros dodo !

Enfin, notre dernière journée à LA a été beaucoup plus calme.

La météo était très clémente, nous avons donc décidé de mettre à profit les merveilles de la nature mise à notre disposition… Nous avons marché le long de la plage, les pieds dans l’eau,

… nous avons traversé Venice Beach pour que ceux qui ne connaissaient pas ne partent pas de LA sans l’avoir visitée, nous nous sommes à nouveau baigné dans la piscine et nous avons glandé sur les transats en sirotant un coca pour certaines, une bière pour d’autres !

Mais à noter que le bronzage fut fatal à certains ! Même avec la crème solaire, mes jambes sont devenues rouges, tels des « knacki » d’après Valentin ! Il est dur, n’est ce pas !!!! heureusement, maman et Rémi sont aussi écarlates que moi, ça aide à supporter les vacheries de Tino !!!! Lors de cette dernière journée, Christophe et Tino ont également essayé le cinéma américain. C’est la classe d’avoir vu un film même pas sorti en France… ! Je ne pourrai pas vous dire le titre, mais simplement qu’il s’agit d’une histoire de robot (je vous repète les longues explications de Tino)!

les plus courageux ont ensuite fait une virée à LA mais pas grand chose à faire ou à voir, tout était fermé… Ville bien moins trépidante et intéressante que NY et SF !

Si vous regardez bien la photo de gauche, vous apercevrez une nouvelle attention pour le roi de la Pop disparu ! LA était sa ville !

A droite, quelques fusées !

Alors que les parents ont rejoint leur lit, les enfants sont partis à la fête foraine sur le port de Santa Monica. Au programme, jeux et bateau pirate. Nous sommes repartis un peu plus chargés, avec 3 peluches ! Elles sont craquantes !

La nuit a très vite passé puis ce matin, nous avons repris la route en direction de l’aéroport de LA pour une nouvelle escale en Louisianne, et plus précisément, la Nouvelle Orléans. Arrivée à 18H heure locale.

Notre première soirée dans le quartier français de la Nouvelle Orléans a été chaude, je vous raconterai tout çà dès demain !

Demain, vous aurez aussi d’autres photos illustrant ces jours à LA (comme le cocktail de Pauline et Christophe…) alors n’hésitez pas à revenir sur cette page !

A bientôt,

Du Grand Canyon à Long Beach

2009
07.03

1er et 2 juillet 2009

Départ à 8H30 de notre charmant petit bungalow du Grand Canyon. Après le lever du soleil, nous avons attendu patiemment le coucher du soleil pour prendre les dernières photos du Canyon…

Ensuite, direction Phoenix Airport.

Nous avons roulé trois bonne heures en plein coeur de l’Arizona. Au grand bonheur de maman, nous avons traversé d’immenses champs de cactus. Il a même fallu s’arrêter sur la bande d’urgence de l’autoroute américaine pour immortisaliser ces cactus !

Arrivés à l’aéroport, nous avons rendu sans encombre notre van. Par contre, nous avons eu toujours le même problème avec nos valises (ou plus précisément leur poids). Pour autant, nous avons désorrmais l’habitude de déballer nos affaires dans les aéroports américains : « Qui peut prendre mon jean ? Qui peut mettre la bière dans son sac ?…  » Vous constaterez que nous ne transportons que des choses parfaitement utiles !!! A noter également que notre sac OL est déchiré de tous les cotés !!! Il va nous falloir trouver une autre solution de secours car il nous reste encore 4 engistrements à maitriser !

17H : nous embarquons enfin dans un « coucou » américain, ce qui rassure Christophe !!!!!
A notre grand étonnement, le vol ne dura qu’une heure (au lieu de deux). D’après Tino, le pilote est allé beaucoup trop vite, surtout à l’atérissage ! Maman n’a même pas eu le temps d’avoir mal aux oreilles (ou alors elle commence à s’habituer).

18 H : attérisage à Long beach (banlieue de Los Angeles). Nous récuperons un nouveau van, cette fois-ci bleu marine. Il est beaucoup plus confortable que le précédent.

Départ pour notre hôtel Disney avec nos deux GPS programmés avec la bonne adresse! Mais comme d’habitude, la destination saisie n’était pas la bonne ! La rue où nous devions nous rendre existait à la fois sur la commune de Disney et à Los Angeles. Cette erreur de programmation de la ville nous a permis de visiter le port marchand de LA. Ce port est immense, les containers s’enchainent sur plusieurs kms… Rien à voir avec Le Havre ! D’ailleurs Christophe a bien cru que notre chambre allait donner sur les containers, lorsque le GPS a dit : « Vous êtes arrivés ». Mais aucun manège en vue !!! Nous avons reconsidéré les informations enregitrées par Tino dans le GPS ! Nous voici donc repartis vers la bonne direction !

Nous avons donc rattrapé l’heure d’avance de l’avion et nous sommes donc parvenus à l’hotel Disney à l’heure fixée !

Nous devons remercier notre Bisounours, conducteur, car aucun de nous n’aurait souhaité tenir le volant sur les périphériques de LA constitués de plus 50 voies et de sorties à gauche ou à droite !!! En plus, avec la conduite des américains qui doublent à droite, à gauche… il y a interêt à bien tenir le cap ! Enfin, les informations du GPS ne sont pas toujours simples à suivre. Que faire quand on entend : « Prendre la sortie à droite et tenez la gauche « !!! Si le copilote est réveillé, on arive à s’en sortir ! S’il dort, c’est le drame !!! Alors Tino, reste éveillé on a besoin de toi !!!

Nous récupérons notre chambre et enfilons notre swim suit car la piscine ferme à 22H et le jacuzzi à minuit !!! Trop cool !

Alors que nous étions engourdis par l’eau très chaude du jacuzzi, nous avons eu la très agréable surprise de profiter du feu d’artifice du parc Disneyland ! Si c’est pas le pied !!!

Vers 22H, deuxième repas de la journée (le premier ayant été très light : un pamplemousse rose pour Valentin, une demi salade de fruits pour maman et rémi, un bagel pour Charlotte !) Autant vous dire que nous commencions sérieusement à avoir l’estomac dans les talons !

Nous sommes sortis de l’hôtel et avons opté pour un petit resto américain ! Au menu : hamburger, frites, poulet pané mais aussi des salades !!! Chouette un peu de verdure ! Le seul problème c’est que nous avons du attendre très très longtemps pour être servis !

Après une nuit courte, nous voilà partis en route pour le pays de Mickey !

De nombreuses attractions ressemblent de très près à celles de Disneyland Paris. En effet, au grand bonheur de maman, on retrouve même ici, l’ascenceur de Tour de l’Horreur !

Nous avons donc parcouru à notre rythme les différentes attractions des 2 parcs, certains préférant les attractions douces, tandis que d’autres souhaitaient de bonnes montées d’adrénaline !!!

Cette attraction nous a promené dans le monde de Némo !

A la fin de l’après-midi, nous avons frolé l’incident. Tino approche du RollerCoaster (montagnes russes) qu’il voulait absolument faire, et là, impossible suite à un problème technique. Imaginez un peu sa déception, d’autant plus qu’il voulait déjà faire ce genre d’attraction à Las Végas et que cela n’avait pas été possible faute de temps !!!

Il a alors décidé de s’assoir devant l’attraction et d’attrendre jusqu’à sa réouverture ! Et la patience paie… Puisque 1H30 après avoir été brusquement stoppé, le manège est reparti ! Tino est donc monté dans le petit vagonnet, pour un tour de looping, de descentes vertigineuses sous les hauts parleurs criant de la musique rock !!! La musique était très forte d’un coup ! Etait-ce pour masquer une quelconque défaillance technique de l’appareil !!!??? Nous ne le saurons jamais. Ceci étant, Tino a enfin pu faire « l’attraction de ses rêves » ! Et nous avons profité de Disneyland jusqu’à la tombée de la nuit !


Les photos ne sont pas truquées, c’est l’éclairage de la roue qui change !!!

Après une journée fatiguante et émotionnellement chargée, nous avons repris la route direction Santa Monica, station balnéaire de la côte Ouest ! Après 45 min de route, nous sommes arrivés devant un hotel splendide (« au moins 10 étoiles  » dixit Tino). Un voiturier nous attendait, il a ouvert les portes de la voiture pour nous laisser descendre, s’est chargé de nos nombreux bagages, ainsi que du devenir de notre van ! Un vrai bonheur car nous étions tous crevés !


Nous avons récupéré de magnifiques chambres, avec vue sur la piscine et sur la plage.

A très vite pour le récit de cette première journée détente à Santa Monica !

PS : Vous vous souvenez, je vous parlais d’un repas au steack house le dernier soir à Grand canyon, Voici quelques photos !

Attention, pas de confusion, ce ne sont pas nos desserts !

Cette fois-ci ce sont les notres !!! Meilleurs !

A bientôt,

Journée détente à Grand Canyon

2009
07.01

30 juin 2009

Un bisounours s’est levé tôt aujourd’hui pour admirer le lever du soleil sur le Grand Canyon,


Pendant ce temps, d’autres récuperaient de leur grosse journée de trekking ! 10 à 12h de sommeil, cela fait du bien…

Puis, nous avons opté pour une petite journée détente : encore une ballade sur l’autre face du canyon, quelques photos pour votre plus grand plaisir, des instants de lecture au soleil… Mais attention aux coups de soleil !!! La casquette d’ailleurs s’impose, même pour les non-habitués !!!

Petite photo d’art : merci à la Famille groseille de se prêter au jeu !!! Tino n’est pourtant pas toujours facile à convaincre !

Voici d’autres photos, pas de commentaires supplémentaires car comme dirait Tino :  » Y a rien à raconter, on n’a rien fait de spécial ! »

Pendant que certains prenaient des photos, Tino revait à une MG… Vivement le permis !

Ce soir, rendez- vous au steack house pour notre deuxième repas de la journée, le premier ayant été le petit déj à 10H… Miam miam !!

Et demain matin, départ de bonne heure pour Phoenix où nous prendrons un petit avion Direction LA comme dirait Valentin, ou plus communément Los Angeles !

Good bye Grand Canyon !

A bientôt,

Via Grand Canyon Village

2009
06.30

28 et 29 juin 2009 :

Nous avons quitté notre charmant hôtel indien dimanche vers 11h après avoir trainé de la piscine a la boutique. La famille groseille un peu cool !…

A bord de notre van Toyota, nous avons repris la route.

Première halte : Station service… Mais quelle essence alimentera notre car ? Après avoir retourné la voiture a la recherche d’une indication, nous nous sommes résignés à demander en anglais au pompiste. Nous avons pris de gros risques à le croire, mais nous pouvons aujourd’hui vous dire que sa réponse était la bonne.
Deuxième halte : market pur américain où le moindre paquet de chips fait un mètre et pèse 1 kg ! Nous ressortons avec des gros verres de coca (1L) et des pringles pour Tino (deux fois plus grande qu’à l’ordinaire).

Maman décide de prendre le volant, elle veut à tout prix conduire sur la mythique route 66… Et She did it ! Mais nous aussi nous l’avons vécu, et ce fut riche d’émotion : « Maman, pourquoi as-tu lâché le volant ? « .

Très rapidement, Rémi a repris le volant, nous avons pique niqué dans la voiture pour arriver vers 15 h à Grand canyon village.

Le routard nous avait fait une telle frayeur dans la description de l’hôtel que nous nous attendions au pire. Mais finalement, quelle joie de découvrir de charmants bungalows indiens tout en bois, au milieu d’une pinède débouchant sur la majestueuse chaine du grand Canyon.

A deux pas de notre lit, le vide… pour certains, la peur du grand saut…! Vous l’aurez compris, ces derniers ont le vertige.  Après être installés, promenade sur la « croisette », chemin longeant le grand canyon, facile d’accès et très emprunté par les touristes, d’où notre appellation de « croisette » !


Nous avons fait la connaissance de nouveaux amis : et Tino a essayé de les imiter !

Après une nuit douce et calme…

…nous avons constitué deux groupes de niveau. Vous l’aurez compris, à part le trekking pas grand chose à faire dans le grand canyon : pas de baignade (le colorado est trop dangereux (débit), et pas de piscine dans l’hotel), pas de shopping… au grand désespoir de certaines !

Le premier groupe sera composé des parents et de Pauline.

Départ cool à 10H après un petit déjeuner copieux, pour une marche de 11 kms au bord des falaises du grand canyon. Sur le chemin, de nombreux points de vue méritaient de s’y arrêter pour les photos. Rémi était aux anges. Maman a enfin apprécié ses chaussures de marche. Il faut vous dire quand même qu’il faisait 39 degrés et que le trio des débutants était parti sans eau pour ne pas se charger, et puis le sac à dos, cela fait des marques de bronzage !!! A mi parcours, assoiffé, le groupe a du solliciter (on ne sait pas comment, mais en anglais peut être), des ouvrières de la DDE qui arrosaient des arbustes. Au bout de la promenade, un magasin les attendait avec toutes les boissons possibles : coca, sprite, « red bottle » pour Rémi (je ne vous dirai pas le nom, on ne le connait pas).

Il faut quand même reconnaitre qu’ils ont été très forts… 11 kms pour des débutants, sous un soleil de plomb, c’était pas gagné ! Heureusement le panorama les a aidé… même si Pauline trouve que les cailloux ressemblent aux cailloux !
A part les cailloux, il y avait aussi des petites fleurs jaunes : fleurs de cactus !

Pour autant, le retour s’est effectué en bus !!! Heureusement qu’il y a des navettes pour les promeneurs fatigués !

Le deuxième groupe, c’est les fous. ils ambitionnaient de descendre jusqu’au Colorado, depuis le haut du canyon, soit envrion 1500 metres de dénivelé ! En fait, tous les guides sans exception précisait que cette randonnée ne pouvait absolument pas s’effectuer sur une journée. Nous avons donc revu notre plan de route et sommes descendus jusqu’au Indian gardens, soit 950 mètres de denivelé et 9 miles aller retour. Voici un apercu d’en haut de notre chemin, impressionnant non ?

L’aller a été plutôt facile, puisque c’était de la descente. cela nous a pris 2H15. Une fois à l’Indian gardens, nous avons profité de l’ombre pour pique niquer. Il nous fallait des forces pour appréhender la longue et difficile montée qui nous attendait. D’autant plus qu’il était 11H30 et que le soleil tapait très fort et que les coins ombragés étaient presque inexistants… Les mules attachées en bas faisaient presque envie, il était possible de faire la remontée sur leur dos, mais pour cela il fallait : 1/ etre américain, 2/ avoir réservé sa mule au moins 6 moins à l’avance !!! Nous avons donc pris notre courage à deux pieds !!!!

Vers 11H45, sacs sur le dos, gourdes pleines, nous commençons l’ascension du Canyon… Valentin prend très rapidement le large, nous ne le retrouverons 4 heures plus tard en haut… Il parait qu’il nous attendait depuis 2 heures !!! Il avait avancé au rythme des mules qui dégageaient des odeurs nauséabondes le forçant à avancer toujours plus vite… Christophe et Charlotte ont pris leur temps, s’autorisant quelques pauses rafraîchissantes mais sont parvenus au bout… They did it !!! Maman félicite ces groseilles marcheuses ! mais elle ne les accompagnera jamais dans de telles aventures !

Epuisés, les groseilles se sont reposées avec leur roman respectif (qui se déroulent tous en Amérique)… jusqu’à l’heure du repas, où ils ont refusé de renouveler l’expérience de la veille à l’hôtel : spaghettis au ketchup avec boulettes de pseudo viande plus que suspectes, lasagnes en carton, steacks moyens bof ! Ils sont donc partis sur les conseils avertis de Tino en direction du Pizza Hut ! Ce que nous ne vous avons pas dit, c’est qu’il y a un péage à l’entrée du parc. Péage que nous avons payé le premier jour. En retour, le gardien nous a remis un coupon vert que nous devons présenter à chaque fois que nous souhaitons rentrer dans le parc… Or ce soir, nous avions oublié notre coupon à l’hotel. Eh bien croyez nous, impossible de négocier un nouveau ticket, même en s’y mettant à trois angliscites ! La règle c’est la règle, l’autorité, c’est l’autorité, l’Amérique, c’est l’Amérique. Conclusion, nous avons fait demi tour pour aller chercher notre ticket !!!

Au menu, pizza suprème, cheese pizza et la classique peperoni pizza ! Ma foi, ce repas fut parmi les bons repas, bon rapport qualité prix. Sauf erreur de notre part, nous n’avons reçu aucun dons sur www.lesgroseillesfauchees.com, nous devons maintenir notre rigueur budgétaire (d’autant plus importante depuis que nous avons additionné toutes les dépenses déjà réalisées !)

Impression de maman sur l’Arizona : tenez vous bien cela vaut le détour :
 » En premier, un colorado très boueux, une discipline militaire chez l’ensemble des américains rencontrés qui après reflexion me parait être une très bonne chose pour l’environnement et le vivre ensemble. Même Rémi, un peu anti-américain consent à penser que cette discipline pourrait être exportée en France pour le bien-être de tous. En deuxième, le poids des jeunes fait peur, l’obésité est réellement familiale et croyez moi, rien à voir avec les rondeurs sur lesquelles les Français peuvent complexer. Il faut que les Américains continuent leur prévention sinon dans vingt ans ils seront tous très malades. C’est surtout les jeunes qui font de la peine. C’est pourquoi nous sommes désormais à 2 repas par jour et nous nous en portons bien !
En troisième lieu, je trouve que la convivialité des Américains n’est pas assez développée. Ils font peu d’effort pour nous comprendre (même quand on parle anglais), ils nous ignorent alors que nous,les Français, sommes très peu nombreux… Ils pourraient voir une occasion pour mieux connaitre notre culture ! » Pas mal ce commentaire, non ????

Toute cette inspiration lui vient directement des montagnes, croyez moi !!

Dernière dépêche, Rémi nous annonce grâce à son téléphone, un nouvel accident d’un airbus A310 au large des Commores. Cela ne nous reconforte pas, vu le nombre de trajets aériens qu’il nous reste encore à faire.

ERRATUM : Même si j’apprécie beaucoup vos remerciements, il faut rendre à Paul ce qui est à Jacques ! Certains articles ont été réalisés en étroite collaboration avec l’ensemble des groseilles mais plus particulièrement Pauline et maman. Pour autant, c’est bien moi qui les ait tous tapés ! Alors pensez s’il vous plait à remercier dans vos prochains commentaires,, toutes les groseilles ! J’ai du mal à vivre leurs reproches !!!!

Les photos sont souvent de Rémi (exceptées les « photos d’art » qui font suite à une longue reflexion de ma part!), alors un grand merci à notre photographe attitré !

Gros bisous à tous et à tout à l’heure pour le deuxième jour au Grand canyon !

+++

99 degré F

2009
06.28

27 juin 2009

Départ de l’hôtel de Las Vegas à 9H30…

Tino s’improvise copilote et est chargé de la programmation du GPS… Pas facile lorsque l’on ne connait pas l’Etat dans lequel on doit se rendre. Californie ? Nevada ? Arizona ? Que de choix !

Pauline est malade, c’est ça de ne pas s’habiller quand on passe de 40 degrés dehors à 20 degrés dans le casino climatisé… C’était couru d’avance !!! Si on l’écoute, elle est à l’article de la mort, c est la grippe porcine, il faut aller directement aux urgences… Le seul problème, c est que ce n’est pas sur notre route pour le pays des Indiens… conclusion : on fait le compromis suivant : elle passe devant (munie tout de même d’un sac en papier, juste au cas où), prend deux aspirines, et dort quelques heures ! Ouf un peu de silence !

Direction les Indiens d’Amérique et plus précisément le Grand Canyon West ou la réserve de Hualapai.
Nous sommes munis de 2 GPS, il faut bien cela car le GPS prêté avec la voiture est loin d’être fiable ! ou alors c’est un problème de programmation (n’est-ce-pas Tino!)… En effet, apres avoir roulé 2 heures, nous entendons  » Vous êtes arrivés ». Quelle surprise de nous retrouver au milieu d’un chemin de terre (si on peut encore appeler cela un chemin), au milieu de nulle part, aucune maison à l’horizon… Seul un bouc que maman accepterait soit disant de tuer pour manger, et des cactus qui devraient pouvoir nous alimenter en eau (d’après les connaissances en sciences naturelles de Valentin). Nous sommes donc complètement perdus mais pourrions peut-être survivre quelques heures !

Nous programmons alors le 2eme GPS, tout droit venu de France! Et nous retrouvons notre chemin, non sans quelques frayeurs de crevaisons ? Qui sait changer une roue ? Mais y-a-t-il seulement une roue de secours ?

Nous parcourons encore quelques dizaines de miles, en plein coeur d’un paysage désertique.

Nous vous précisons que nous sommes passé de 20 degrés C à 39 degrés C, il fait trop chaud ! Mais grâce à la clim on profite encore de nos polaires achetées à SF.

Nous parvenons alors à Grand canyon West, nous garons la voiture et nous rendons à l’accueil.


Nous nous apercevons alors que la nature coûte extrêmement cher ! Il faudra débourser un peu moins de 500 dollars pour les 6 groseilles pour la montée au Skywalk et le petit tour en bus obligatoire pour rejoindre la boutique du village indien où « le vieux sage nous attend » dixit Tino.

Skywalk : une passerelle en verre à plus de 1200 m au dessus du Grand Canyon. On commence par chausser des sur-chaussures pour ne pas rayer le verre, on est d’abord très prudent, on avance à pas de loup puis après quelques instants, on est si à l aise que l’on termine allongés par terre ! (pour avoir la sensation d’être un « vrai papillon » dixit maman).

Nous reprenons alors le bus pour un nouveau point de vue, nous escaladons à pied cette fois-ci, une petite montagne qui nous permet d’avoir une vue magnifique sur le Colorado et le Grand Canyon !


Que cette immensité est poignante, mais dommage que les Américains soient si bruyants (et c’est le référentiel Groseille qui vous le dit!) ils nous empêchent de retrouver au grand Canyon le silence du désert.
Nous sommes quand même ravis d’avoir admiré ce site grandiose. Et ce n’est pas terminé, demain nous serons au Grand Canyon Village.

Pour ne pas perdre nos habitudes de parler de bouffe, aujourd’hui petit dej léger (un croissant pour Tino) et repas a 19 heures. Vous imaginez ce que Tino a pu nous dire sur sa croissance… depuis 15 heures !!! Mais qu’est-ce-qu’on était content de manger un gros hamburger !!! Encore un !

Pour rejoindre notre hôtel, une seule route, non une seule piste de 61 miles (78 kms), plus que caillouteuse. Nous avons craint de crever x fois, pas une maison, ni une voiture à perte de vue, au début on rigolait bien, sauf peut être Remi qui devait conduire. Au bout de 15 minutes, on a moins ri, pas d’eau dans la voiture, pas de nourriture, pas de réseau (alors que nous avons souscrit l’assistance 24h/24h pour la voiture) et nos estomacs de plus en plus affamés ! Charlotte, Pauline et maman ont décidé de dormir pour oublier. Tino, tiraillé par la faim n’avait d’autre choix que de rester éveillé.

Au bout de 2 heures et demi, la piste est devenue une route, puis quelques kilomètres plus tard, la mytique route 66 devait nous conduire à notre charmant petit hôtel « Hualapai lodge ». Agréablement surpris par le cadre, nous avons eu un peu peur lorsque notre regard a croisé celui de  « Joe l Indien » (dixit Christophe) agitant fortement ses maracasses dans le hall de l’hôtel.

Plein de jeunes Indiennes, un peu fortes, d’ailleurs à ce propos nous avons très peu de « gros » à NY et SF mais depuis que nous traversons l’Amérique profonde nous en rencontrons beaucoup plus. Ceci étant si nous restions ici sans limite d’argent, je crois que nous prendrions le même chemin. Ces jeunes indiennes travaillent à l’hôtel et comme la plupart des Américains rencontrés jusque là, elles ne sont pas très avenantes.

Dès notre arrivée à l hôtel, nous avons déboulé au restaurant, heureusement car il a fermé quelques instants plus tard, et vu le désert environnant, nous aurions dû attendre le lendemain pour manger !

Nous avons ensuite profité de la piscine et du jacuzzi, que nous fréquenterons également demain matin. Comme vous pouvez le constater, le WIFI était ce soir entierement gratuit (deuxième fois depuis le début du voyage), nous en avons profite pour vous régaler. Maman a bien sur lu ses mails, Remi a surfé… Ne craignez rien, les photos suivront demain, car nous sommes sur le PC de l’hôtel (beaucoup plus pratique pour taper que le <<bijou>> de maman).

Au fait suite à vos remarques,  nos sources officielles de CNN ont bien confirmé le déces de Mickael Jackson. Nous l’avons croisé en cire à Las Vegas ou plein de jeunes filles lui jetaient des bouquets. L’enquête sur les causes de la mort est en cours et nous vous tiendrons au courant, vue que nos sources sont américaines et les vôtres francaises.

Pour autant, nous ne sommes pas plus impactés que cela, simplement tous les programmes télé sont tournés vers Mickael… Finis les dessins animés de Bob l’éponge !

Bertrand, nous regrettons que tu ne sois pas avec nous, il manque un groseille, et nous pensons fort a toi.

Bon dimanche et bonne lecture !

+++

Las Vegas

2009
06.27

26 et 27 juin 2009

Nous sommes partis de San Francisco hier midi après avoir utilisé notre dernier coupon de bus. Nous avons donc pu voir la partie verte de San Francisco, les parcs, le city hall qui ressemble beaucoup au capitole de Washington…

Contrairement aux autres deux jours, il faisait très beau au moment de quitter la ville. La vue sur le Golden Gate Bridge aurait je pense, été très différente si nous y étions allés ce jour la… Enfin, le plus dommage c est que pour éviter d’avoir trop de problèmes au moment de l enregistrement à l’ aéroport, nous étions très lourdement  habillés… jean, chaussures de marches, pull, polaire, kway… Donc autant vous dire que nous avons eu un peu chaud dans la dernière traversée de la ville en bus !

Nous sommes ensuite allés nous rassasier puisque le départ pour l’aéroport n’était prévu que pour 13h30. Un énieme hamburger pour Tino, une assiette de pancakes, œufs et lard pour Pauline, Christophe et Rémi, et une grosse coupe de fruits accompagne d un Cottage cheese immangeable pour maman et Charlotte. Même sucre ou sale, ce pseudo fromage blanc n’était pas mangeable… Heureusement les fruits étaient très bons : melon jaune, melon vert, pastèque, ananas, raisin… tout était naturel, épluchés et coupés en morceaux…

Nous avons ensuite rejoint l’hôtel pour attendre notre transfert, et la… surprise, il fallait normalement confirmer la réservation du taxi 24 heures a l avance, chose que nous n avions pas faite… Heureusement, les hommes ont négocié et nous avons pu quitté  l’hôtel de San Francisco sans d’autres encombres.

Une fois les valises chargées dans le minibus avec l’aide précieuse de Monsieur Tongue : c est le surnom que Tino a donné au gentil valet de l’hôtel, sous prétexte qu’il était très certainement d’origine asiatique… D après Tino, tous les asiatiques pourraient être dénomme Tongue !!! Nous n avons pas cherché à le contredire, cela le faisait beaucoup rire, ainsi que nous tous d ailleurs !!! Encore un fou rire général des groseilles… je vous laisse imaginer la scène. Pour la peine, Monsieur Tongue est un des rares américains a avoir eu un pourboire et devinez pourquoi, tellement vieux (sans doute proche des 80 ans) que nous nous sommes sentis obligés de porter nous mêmes nos valises. Je dois ajouter que le matin même, Tino l’avait fait enragé au moment de déposer nos valises dans la bagagerie : un méli mélo de tickets dont Monsieur Tongue ne s’est pas remis… En effet, tout est tellement cher, que nous sommes généralement plumés avant le pourboire !

Une fois à l’ aéroport, tout s’est bien passé, pas de problème de sur poids : heureusement, car je ne vois pas ce que nous aurions pu porter en plus sur nous… Nous avions troqué nos petites robes légères contre les gros vêtements de rando!

Le voyage en avion a été particulièrement agité : certains verres renverses et certains groseilles très apeurés. Heureusement que Tino nous rassurait : << Nous n allons pas nous scratcher, c’est juste des trous d’air !>>
En tous cas, nous étions bien contents lorsque nous avons pu poser les pieds sur terre …

Une fois nos bagages récupérés, nous sommes partis en direction de la compagnie de location de voitures. Au moment de récupérer la voiture, quelle a été notre surprise lorsque le gardien nous a dit : << Allez au fond du parking et prenez n’importe quelle voiture>>. En effet, les clefs étaient sur les voitures, il nous suffisait de prendre la voiture qui correspondait au modèle réservé ! Grande déception pour Tino, il voulait abandonner la grosse Toyota 8 places pour une voiture de sport dont je ne vous dirai pas le nom, de peur de me tromper !!!

Une fois sorti du parking, c’est la galère… Les américains conduisent 100 fois plus mal que les parisiens, vous imaginez… Et en plus, on se trouve à Las Vegas, au pays de la frime et du fric… C’est à celui qui fera ronfler le plus son moteur ou crisser le plus fort ses pneus!

Heureusement que notre hôtel était visible de loin, car le GPS prêté avec la voiture commençait déjà à faire des siennes !

Ainsi après un demi tour dans Las Vegas boulevard, nous sommes arrives devant le Planett Holywood. Il a fallu laisser a nouveau nos bagages à un valet et la voiture à une voiturier… Nous étions accueillis comme des pop stars… En fait, tout le monde est accueilli comme ca… car il est nécessaire de mettre les clients dans de bonnes dispositions, pourquoi pas en leur faisant croire qu’ils sont riches, célèbres et attendus… afin qu’ils aillent dépenser beaucoup beaucoup de sous dans les casinos de la ville… Car croyez  moi ce n’est pas ce qui manque !
Mais nous étions bien décidés à profiter un max sans trop se faire plumer. En tout cas, c’était notre devise en arrivant !!!

Nous avons pris possession de nos chambres, superbes, spacieuses, salles de bains grandioses avec baignoire et douche dans chacune, écran plat géant et le traditionnel coffre fort. Pour la petite histoire, le notre n’a abrité que l’iphone de Tino (déchargé et sans puce téléphone dedans…), et les vouchers pour la suite de notre périple… Toute notre fortune!!!

Nous nous sommes ensuite habilles en tenue de soirée dignes de ce nom, nous avons enfin quitté nos tenues de randonneurs pour enfiler robes, jupes, chemises, et chaussures à talons pour les plus courageuses (Pauline et maman). Ça y est vous pourrez enfin voir le moment tant attendu et admirer les robes de Charlotte et Pauline, souvenez vous, achetées dans Chinatown  à New York… Qu’en pensez vous ? C est la grande classe… !

Nous sommes ensuite partis à la recherche d’un endroit pour manger… Je suis sure qu’en lisant nos articles, vous devez vous dire que nous ne faisons que manger… Mais soyez rassurés, c est loin d’etre le cas, en fait nous sommes plutôt en moyenneà 2 repas par jour (chose pas toujours facile à gérer pour Valentin, qui justifie sa faim permanente par le fait qu’il est en pleine croissance !!!) et compte tenu des finances il se pourrait que nous ne passions plus qu’à un seul repas.

Nous avons donc trouvé un buffet, peu cher d’après le routard, où l’on pouvait manger toutes sortes de plats à volonté. Exactement ce qu’il nous fallait puisqu’il était 21h45 et que nous n avions rien avalé depuis notre petit déjeuner à San Francisco (certes pris tardivement vers 11H30, mais quand même !). Nous arrivons tout contents devant la caisse et là le décompte temporel commence… Je m explique : en fait, le buffet fermait à 22h30… Incroyable dans une ville où il parait qu’il ne faut pas dormir de la nuit… En fait, les resto ferment pour ne pas laisser d’autres choix aux gens que de dépenser tout leur argent au poker, à la roulette ou aux traditionnelles machines a sous!

Nous avons donc été très organisés, prenant chacun plusieurs assiettes que nous avons rempli avant de nous asseoir… Comme ca, libres à eux de débarrasser leur buffet, la famille groseille aurait quand même un large choix de « food » : sushis, rôti de bœuf, dinde, crabe, pizza, gratin dauphinois, cheese cake, fruits, glaces… Voici notre repas, très équilibré n’est-ce-pas ?! et pour une fois, sans hamburger!

Nous sommes ressortis bien plein et avons commencé à déambuler dans les premiers casinos, passant de Paris, a Venise (« Même pas drôle, c’est que du carton » dixit Valentin!) , puis de New York à Monte Carlo… Un vrai tour du monde sous les néons des immeubles et les musiques des machines à sous ! Impressionnante comme ballade digestive.

De plus, cette ballade était sportive car il fallait passer à travers les dizaines de gros bonhommes qui distribuaient des photos de femmes très dénudées pour ne pas dire complètement nues (photos sous formes de cartes de crédit). Le plus rigolo c’ est qu’il fallait être un homme pour avoir ces cartes. Lorsque nous approchions (les filles), le gars retirait son bras, et faisait mine qu’ il ne nous avait pas vu !Comme si nous n avions jamais vu une femme nue !!!!!! lol En revanche, les gardons pouvaient en avoir autant qu’ils en voulaient… Tino a été tente mais il n a pas voulu les garder dans sa poche, toujours par crainte d’être arrêté par les policiers !!!
Et à la fin de la soirée, il faut faire attention de ne pas glisser sur le par terre de femmes nues, tous les gars « blasés » ayant laissé au sol les cartes !!!

Puis premières douleurs plantaires pour maman et Pauline, qui ont donc choisi de rentrer doucement mais surement à l’ hôtel pour troquer leurs talons de 10 cms contre leurs tongues très plates !


Rendez vous ensuite dans le hall du casino du Planett Hollywood pour s’ atteler au sport national de Las Vegas : la dépense du dollar dans les jeux ! Valentin, lui, était déjà sous la couette, il n’osait pas s approcher des machines à sous, de peur d’être fiché dans les fichiers des Américains !!! Il voyait des caméras partout !

Pauline et Christophe ont joué et gagné (pas des millions rassurez vous, sans quoi, je vous l’aurai tout de suite dit !)

Maman et Remi ont perdu… Comme la très grande majorité des gens présents à Las Vegas hier soir. En revanche, ils ont gagné des verres et des verres de coca… GRATUIT

Charlotte ‘ est abstenue, de toute façon il y a trop de boutons sur la machine à sous !!!

Vers 2H pour les plus courageux, toute la famille groseille était au lit. Ca aurait été dommage de ne pas profiter de ce bel hotel et de passer la nuit à utiliser nos derniers dollars !

Puis le départ était matinal : 9H dans le hall de l’hôtel.

Ce soir vous avez eu droit a un long discours, le WIFI est gratuit chez les Indiens !!!

PS ; notre budget fond à grand pas, pour tout ceux qui souhaitent faire des dons : www.lesgroseillesfauches.com On pourra même vous faire des attestations fiscales pour les revenus 2009… Alors soyez généreux car sinon nous serons si maigres que vous ne nous reconnaîtrez plus… Il reste quand même 84 repas ( à raison seulement d’un unique repas par jour) !

Vous avez compris, nous sommes chez les Indiens cela fera l’objet d un prochain article.

Bye Bye !

Good Bye New York ! Hello San Francisco !

2009
06.25

24 et 25 juin 2009

Mercredi, nous avons quitté notre hôtel de NY à 5H, un car au nom de Rémi Levraut nous attendait pour nous conduire à l’aéroport.

Une fois en face de la porte d’enregistrement, le souc reprend, tous les valises, à l’exception d’une (celle de maman, devinez pourquoi !!!), était en sur poids ! Nous avons donc rouvert toutes les valises et procédé à un « troc » grandeur nature : « Christophe prend mes chaussures de marche dans ton sac », « Rémi, mets mes livres dans ton sac OL », « Valentin, mets ta veste sur toi »… Charlotte et Pauline, pourquoi vous vous êtes mises en tongues et petite jupette ! Les chaussures de marche & les gros jeans soigneusement rangés dans les valises !!! Ca fait du poids !!!!!

Nous nous en sommes sortis en remplissant encore une fois notre super sac OL. Hier il ne faisait pas encore 23 kgs ! Mais après la visite de Tino chez Aber Combie (pour plus d’explications sur cette marque, demandez à Tino), nous vous reparlerons lors du prochain enregistrement (vendredi pour Las Vegas).

Nous voilà dans l’avion NY – SFO et quelques frayeurs pour Christophe & Pauline. C’est vrai que l’avion bougeait pas mal et que l’on ne contrôle rien !!;

Valentin, lui, était coincé à coté d’un gros noir, qui a dormi tout le long du vol… Valentin est si bien élevé qu’il n’osait même pas réveiller le Monsieur pour se rendre aux WC… ! Pauvre Tino. Quant à Charlotte, elle était assise à coté d’un businessman américain, plutôt beau gosse mais alors trouillard (il a avalé au moins 5 pilules durant le vol, il a fait le signe de croix au moment du décollage), peut-être cultivé (il lisait le journal de la bourse) et impatient (il n’a pas pu attendre d’avoir enlevé sa ceinture pour téléphoner ce qui fait qu’il a manqué de tomber au moment de sortir de l’avion !!!)

Une fois que nous avons quitté l’avion, nous avons rejoint notre hôtel 480 Sutter en plein cœur du quartier commerçant !

Il était l’heure de manger : nous avons alors suivi les conseils de Rémi tout droit sorti du roman qu’il était en train de finir : le dernier roman de Musso. Même si le restaurant ne s‘appelait pas exactement comme dans le roman (Le café des anges dans le roman contre le café de la presse en réalité), Rémi est convaincu que compte tenu des descriptions, il s‘agit du même lieu : celui où Martin (le héros du roman) venait manger avec sa maîtresse ! Bref, il s’agissait d’un restaurant français ressemblant de très près à nos brasseries chic…


A peine assis, Tino s’est jeté sur les panières de pain, et pourtant cela ne faisait que 5 jours qu’il n’en avait pas vu !!!! Au menu, steak tartare, poulet rôti, salade lyonnaise, petit salé aux lentilles… Que de bonnes choses pour la famille Groseille écœurée des hamburgers et des frites… Le sourire est revenu, jusqu’au moment de l’addition seulement… ! Il y avait plus de 25 % de tax (à rajouter par rapport aux prix indiqués sur le menu !)… Il nous facturait non seulement leurs pourboires, mais aussi leur sécurité sociale !!!

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le port, bien décidés à aller visiter l’Alcatraz (ancienne prison). Vous remarquerez avec les photos que la ville est beaucoup plus « basse » que NY, avec des rues pentues de maisons individuelles.

Pour rejoindre le port, nous avons pris, à la sauvette, le cable car. En fait, nous sommes innocemment montés dedans, mais au moment où le contrôleur nous a demandé le règlement de nos tickets, nous avons sauté en marche, faisant mine que nous ne comprenions pas le problème !!! En fait un ticket coutait 5 dollars, TROP cher pour la famille groseille qui venait de laisser 200 dollars pour manger français.

Nous avons donc terminé à pied… Nous sommes passés non loin de la Coït Tower (merci Pauline pour l’explication !). Une fois arrivés devant le quai où partait le bateau pour l’ile d’Alcatraz, nous avons constaté qu’il aurait fallu réserver ; les prochains billets disponibles étant pour samedi… Tant pis pour nous, nous nous contenterons des commentaires du guide du routard.

Nous avons ensuite longé le port et avons acheté des billets pour les circuits en bus. Découvrir une ville en bus, c’est quand même pas mal, n’est ce pas maman ! (elle commence à avoir les courbatures du premier, du deuxième et du troisième jour de marche !)

Nous sommes donc montés dans le bus pour rejoindre le bas de la ville. Il faisait très froid surtout avec le vent du bus, nous n’avions pas prévu, Pauline et Charlotte ayant même opté pour la jupe et les tongues !!! Nous sommes donc tous arrivé « congelés » devant le magasin Aber Combie. Tino nous a trainés dedans, il a finalement acheté de nombreux vêtements, il fallait venir aux states pour cette marque, parait-il ! Pauline et Christophe ont préféré rejoindre leur chambre et leur lit douillet !

Nous sommes ressortis un peu plus tard pour déjeuner dans un vrai delicatessen américain, hamburger et frites pour changer !

Jeudi matin, maman est malade, certainement un coup de froid hier ou une petite indigestion… ou peut être la grippe porcine !!! C’est vrai que nous n’avons pas été très disciplinés car nous n’avons pas porté les masques !!! Ah si Pauline a porté le sien 5 minutes à l’aéroport de Lyon !!! Donc maman reste au lit, Rémi la veille, Pauline et Christophe font la grasse mat…

Bref, Charlotte et Valentin partent donc tous les deux se chercher un endroit sympa pour le petit déjeuner. Et ils trouvent le « Lorris », typiquement américain où ils mangeront des œufs, des pancakes, du lard grillé et de la saucisse de bœuf, le tout accompagné d’un thé ou d’un chocolat chaud ! Pas mal ! Avec ca, ils tiendront au moins 4 heures !!!

De retour à l’hôtel, nous retrouvons les 4 dormeurs et décidons ensemble de la suite du programme.

Tino part de son coté, retrouver un copain des maristes en échange à san francisco.

Le reste de la famille Groseille décide d’amortir son ticket de bus, départ donc pour le circuit du célèbre Golden Gate. Il fait encore plus froid qu’hier, le vent est glacial, et même en ayant prévu le coup, nous sommes frigorifiés. Pauline et Christophe ont eux de la chance, ils ont dégoté une des couvertures polaires mises à disposition dans le bus…

Après quelques traversées de rues, nous arrivons au Golden Gate : mais il est dans le brouillard… Tant pis, nous le traversons quand même, toujours en bus. Nous aurions pu emprunter des vélos ou le traverser à pied, mais le bus c’est pas mal pour le repos de nos jambes ! Eh oui, le pont fait quand même 3 kms de long.

Une fois quelques photos prises, nous faisons demi-tour et repartons pour une nouvelle traversée du pont. Ensuite nous traversons un quartier résidentiel chic avec des maisons individuelles qui rappellent beaucoup les lieux de certaines séries ou films américains.


Qu’en dites-vous ?

Le bus nous ramène ensuite vers le Port, la station balnéaire de San Francisco. Des étalages de fruits de mer s’enchainent, de nombreux magasins de souvenirs et de vêtements parfaitement adaptés au sale temps de San Francisco sont bondés de touristes… Nous aussi, nous serons piégés ! Christophe investit dans une très belle parka, réversible en polaire. Maman et Charlotte s’offrent une polaire toute douce pour avoir plus chaud… Encore du poids pour les valises… Comment allons-nous faire demain ? Bon, on verra bien, chaque chose en son temps !

Petite halte pour déguster un crabe, fraichement préparé devant nous ! Vous devez vous demander ce que signifier de préparer un crabe ? En fait, il s’agit de le prédécouper et « pré casser »… C’était vraiment délicieux. Le seul problème, c’est de protéger sa nourriture des mouettes qui n’attendent qu’une minute d’inattention pour s’emparer de notre festin. Heureusement, Rémi, qui ne souhaitait pas manger de crabe, a monté la garde ! Merci Rémi !


Nous nous sommes ensuite baladés le long du port, très animé. Nous nous serions crus chez Disneyland, tellement les maisonnettes accueillant les magasins étaient charmantes et colorées.

Puis au bout du ponton du quai 39, nous avons eu la chance de voir des lions de mer. Ils étaient très nombreux et faisaient énormément de bruit. Assez impressionnant !

Après une petite halte dans un pub irlandais, où Rémi et Christophe ont trouvé le moyen de se faire payer un coup (pour avoir trouvé la solution de l’énigme qu’un client venait de leur soumettre…), nous avons repris le bus direction Union Square puis de l’hôtel.

Petite sieste alors pour certains, petite balade shopping pour deux autres puis petite heure sportive pour le restant. Faites vos choix !

La journée se termine par un repas dans un restaurant chinois de Chinatown. Les plats sont très copieux, le cadre assez sympa. Nous avons bien mangé et sommes prêts pour notre dernière nuit à San Francisco.

Demain matin, nous profiterons encore quelques heures de la ville avant de nous envoler pour las Végas…