6 et 7 juillet 2009
Tout d’abord, nous souhaitons dédicacer cet article à deux de nos précieux lecteurs, Maxime et Julien G. du 12 r F – LYON. Nous n’en disons pas plus pour respecter leur anonymat, ils se reconnaitront. Nous espérons que vous allez aimer ces quelques images !
Lundi 18H : nous prenons possession de nos chambres à l’hotel Château lemoyne de la rue Dauphine. Hôtel très typique qui a du avoir une certaine classe dans les années 80 mais qui demanderait sans doute une réfection. Bien sur, passer du style moderne class au style rétro typique a été un peu difficile pour notre Tino. Fin de l’écran plat pour la télé cathodique ! Fini le jaccuzzi et place à la petite piscine classique 12m*5m !
Les valises déposées, nous décidons d’aller visiter le vieux carré : the French Quarter. Quelle est notre surprise de découvrir à tous les coins de rue des musiciens, noirs pour le plupart et très bruyants aussi. Deux clans les amateurs de poissons sont particulièrement attirés par les seafood et ne laissent pas le choix aux amateurs de viande de choisir le restaurant de ce soir. Après un essai raté dans un restaurant classe où la famille Groseille n’a pris que des verres d’eau du fait de l’absence de « po boys » (sandwichs typique de la Nouvelle Orléans), nous nous sommes rabattus sur un restaurant sans doute excellent du fait de la longue file d’attente devant sa porte. Nous étions assis, verre d’eau face a nous, et il a fallu pretexter une carte incomplète pour partir de ce super resto chic, et évidemment qui a dû se charger de cette lourde tâche, ceux qui savent aligner deux mots en anglais !!! Merci Lala, merci Christophe !
Finalement, nous rentrerons 15 minutes plus tard dans un lieu très typique avec de multiples écrans plats, des néons et des nappes vichy couleurs noire et blanche. Quelle surprise lorsqu’on nous proposa des huitres classiques ou huitres frites pour accompagner nos pichets de bière ! Le groupe des amateurs de crustacés a apprécié, surtout les huitres frites, accompagnées d’une sauce délicatement relevées à l’ail. Les huitres fraiches etaient a priori deja tuees et avaient donc un gout bizarre ! Il faut même préciser que l’un des groseilles habituellement non fan des crustacés est tombé sous le charme de l’huitre frite. Il s’agit de Christophe. Les deux autres rebelles n’ont pas cédé, faut pas rever !!! Ils ont en revanche, commandé un plat dont nous ignorons totalement la fabrication. D’après Tino, il s’agit de frites à la graisse de bœuf saupoudrées de gruyère râpé. Nous ne saurons pas en commander ailleurs, ignorant totalement le nom et la composition de ce fameux met.
Pour la suite, maman qui adore le crabe (vous vous en souvenez, c’était à SF) a donc récidivé. Mais quelles surprise, le crabe était pané, fourré et frit. Il est resté pratiquement intacte dans son assiette. Pauline a commandé un « sea po boy » qui est également arrivé en forme de crabe frit. Finalement seules les crevettes frites et les viandes étaient mangeables. « La viande est décidément une valeur sure » dixit Tino.
L’ambiance de ce café était malgré tout, vous l’avez compris, très sympa. D’ou une petite seance photo !!!
Ensuite nous avons cherché une glace typiquement française dans le French quarter. Nous avons arpenté les rues bruyantes, animées (femmes presque nues) et découvert la tradition du collier. De multitudes de colliers bon marché, multicolores (par exemple, grosses boules de Noel) sont à vendre dans les magasins. Ce sont les garcons qui les achètent pour les donner aux filles qui en échange doivent dévoiler leurs seins. Eh oui, nous sommes à la Nouvelle Orléans. Que reste-t-il de notre France Bonapartiste ? et la fleur de lys (emblème de notre royauté) que nous voyons pourtant partout ici ne semble plus avoir une grande importance aux yeux des Americains d ici ?!!!
En guise de glace, les Groseilles n’ont trouvé que des cocktails glacés et alcoolisés : Daquiri, Margarita, Limonade Extreme, Mango…
D’ailleurs, a noter que le Daiquiri a été fatal à maman, qui a eu bien de la peine pour rentrer seule sur ses jambes.
Et pourtant elle n’avait bu que le tiers de son gobelet. Quant à Tino, il nous a fait son épisode du « moins de 21 ans ». Nous vous raconterons à notre retour.
Vous l’avez compris la journée s’est achevée, sans glace, dans un état d’ébriété pour certains et pour tous, beaucoup d’images colorées dans les yeux et de notes de jazz dans les oreilles.
Mardi 7 :
La famille Groseille est partie à la recherche de la Boulangerie sans GPS mais avec le Guide du Routard dans les mains. Le guide annonçait à 20 minutes de l’hôtel, une boulangerie française avec pains au chocolat géants, brioches, boissons de chez nous… Même Tino qui rouspète d’habitude pour marcher en ville était empressé d’arriver. Ce fut plutôt 25 minutes de marche pour découvrir que le boulanger français était reparti en France. Adieu broches, pains au chocolat… Dépités, nous retournons à l’hôtel, nous promettant d’écrire au guide du routard. Finalement nous déjeunerons chez Annette, tout proche de l’hôtel, sans Bisounours, et ce fut le « meilleur petit déjeuner » dixit Charlotte. Notre bisounours a préféré fuir Annette ‘s Restaurant prétextant une drôle d’odeur… Totally false !!!
Puis, la famille Groseille a décidé de partir à la rencontre des alligators. Pour cela, nous avons pris un ticket pour visiter un « bayou » !
Celui-ci est le seul faux de la reserve, je vous assure !!!
Nous avons embarqué sur un bateau au moteur très puissant et nous avons visité durant 2 heures un site merveilleux, bien que très chaud et humide. Il faut vous préciser que depuis que la famille Groseille est en Louisiane, elle supporte une chaleur étouffante et coule sous l’humidité ambiante, un vrai hammam permanent. Alors, autant dire que votre petite canicule française nous fait bien rire !!! Mais nous compatissons !!!
Les alligators, nous vous laissons découvrir les photos.
Et surtout ne croyez pas que ce sont des faux. Christophe et Bisounours ont même pris un bébé de 1 an et demi dans les mains. Et d’après eux, ce bébé était un peu agressif. Il fallait lui serrer le cou pour ne pas se faire mordre. Christophe aurait bien essayé de mettre ses doigts dans sa bouche mais quand même. !
Nous n’avons jamais approché de si prés d’aussi gros crocodiles. Dans les marais, nous avons vu de tres pres un croco de 82 ans, il faisait au moins 2.5 metres de long !
Même au parc de la tête d’or où maman dit y être allée tous les dimanches après midi de sa jeunesse, le crocodile n’était pas aussi vivant ! C’est dire !!! Ce fut une promenade fantastique, malgré l’incompréhension ambiante de l’anglais pour certains. En effet, rien n’est traduit. Soit tu comprends, soit c’est tant pis pour toi… Les Americains ne font meme pas l’effort de parler doucement… A nous de nous adpater !
Nous avons egalement croise quelques maisons toujours habitees par les locaux, maisons qui ont cependant dû être reconstruites à la suite du cyclone. D ailleurs, la maison à votre droite est à vendre pour la petite somme de 130 000 dollars. Elle comporte 3 chambres, un petit port et un acces direct sur les marécages et les 1 000 000 de crocodiles vivant dans ces eaux ! Si vous souhaitez la visiter, faites le nous savoir !!!
De retour à la New Orléans, nous sommes tombés sur le premier Mac Do car Maman et Pauline étaient en totale hypoglycémie ; il leur fallait un burger de suite ! La dependance commence !
Du fait de l’humidité ambiante, les Groseilles ont alors décidé d’aller se jeter dans la piscine de l’hôtel (grande pour un hôtel de centre ville, dixit le Routard !) L’eau était très chaude et ce fut un moment agréable. Tino a pu jeter Charlotte, presque habillée dans la piscine. Vraiment, aucun respect pour les plus vieux… même la veille de leur birthday !
Puis, nouvelle excursion dans la nouvelle Orléans, Maman veut aller visiter le quartier « bobo » de la ville. Vous savez bien sur qu’un cyclone Caterina a ravagé la Louisiane en 2005. Eh bien, sachez que le « cable car » ne circule plus depuis ces désastres ! C’est un jésuite rencontré dans l’arret de bus qui nous a expliqué cela, et qui nous a proposé de prendre le ferry qui traverse le Mississippi. Nous avons eu du mal à nous séparer du jésuite (Tino n’a même pas voulu dire qu’il venait des Maristes !) mais il faut avouer que son idée était excellente, surtout de nuit car nous avions une vue splendide sur la ville éclairée. Quelques fusées, oui quelques fusées encore pour maman !
Notre repas du soir devait se dérouler dans un restaurant conseillé par le guide du bayou. Mais vue l’heure tardive, nous nous sommes arrêtés au seul restaurant encore ouvert car ici après 21H30, on ne peut que boire ! Ce fut tout de meme très sympa et très bon pour une fois. Presque français…
Nous sommes rentrés à l‘hôtel en admirant de nombreuses maisons en bois, très typiques, toutes différentes les unes des autres. Nous etions en fait toujours dans le quartier francais… en témoigne cette photo !
Nous avons vraiment beaucoup aimé la nouvelle Orléans avec son Mississippi si gigantesque. Et a l’heure où nous vous écrivons, nous sommes en route pour Bâton Rouge et nous venons de traverser une nouvelle fois le Mississippi mais en voiture cette fois ci !
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